Casting, évaluation psychologique des candidats, enquête sur les prétendants…, l’émission de dating rural de M6 ne plaisante pas avec l’amour. On vous dévoile l’envers du décor.
Dans L’amour est dans le pré, dont la saison 18 régale les téléspectateurs de M6 tous les lundis soir depuis le 21 août, le bonheur passe littéralement comme ou plutôt par une lettre à la poste.
Celle qu’envoient les prétendant(e)s à l’agriculteur(trice) de leur cœur après avoir vu leur portrait à la télévision.
Reste pour ces célibataires à se séduire lors du speed dating, puis du séjour à la ferme, du week-end en famille et enfin de l’escapade en amoureux avant de tirer le bilan de cette aventure romantico-bucolique avec Karine Le Marchand, sa présentatrice incontournable.
Un planning sentimental immuable que le public découvre au fil des quatre mois de la diffusion. Mais la production de l’émission s’étale, elle, sur toute l’année.
Elle doit en effet cultiver l’amour en toute saison pour moissonner les plus belles histoires quand vient la fin de l’été. Zoom sur les rouages parfaitement huilés de cette très efficace machine télévisuelle.
Une équipe de cupidons toute l’année
Au sein de Fremantle, la société de production de L’amour est dans le pré, une cellule « production et tournage » travaille sur le programme à l’année.
Et, si son effectif varie en fonction des phases de fabrication (jusqu’à 30 personnes), elle occupe six à huit permanents, dont la première tâche est de caster les agriculteurs. « Les candidatures arrivent toute l’année, même si on en reçoit plus pendant la diffusion, explique Gabriella Mather, la productrice artistique.
Des milliers de courriers qu’il faut dépouiller pour sélectionner les 14 célibataires qui auront l’honneur de tourner leur portrait, en général d’octobre à décembre. « Ceux qui manquent de sincérité et qui veulent juste passer à la télé sont tout de suite écartés », précise-t-elle.
Il s’agit ensuite de respecter les critères de représentation des agriculteurs, en termes de sexe, d’âge, de région, de métier, voire de préférence sexuelle. « Ça, c’est la configuration idéale.
Mais on n’y arrive pas toujours. Et surtout, on ne prend pas quelqu’un juste pour remplir des cases… »