La vie de François, votre personnage dans Demain nous appartient, va bientôt être en danger…
Emmanuel Moire : La semaine de la rentrée va être marquée par une catastrophe. Une partie du lycée Agnès Varda va s’effondrer, dont la salle des profs où se trouve François…
Ce dernier ne va pas en sortir indemne. Pour lui, c’est le point de départ d’une arche dramatique qui va être alimentée jusqu’à la fin de l’année.
Ce tournage exceptionnel vous a-t-il sorti du quotidien ?
Complètement. Ça a été un tournage particulièrement contraignant et difficile, pour toute l’équipe. Étant gravement blessé, François pense qu’il s’agit de ses derniers moments de vie. Je me suis servi de cet inconfort pour mon interprétation.
Je vais être honnête : c’est ce que j’aime jouer ! J’aime le drame, quand on doit solliciter des émotions extrêmes.
Vous venez de fêter vos deux ans au sein de la série. Quel bilan en faites-vous ?
Je suis très heureux ! Mes débuts dans Demain nous appartient marquaient également mes débuts sur un tournage. Ça n’a pas été évident pour moi : de trouver mes repères, de savoir quel comédien j’étais, sans parler de la routine d’une quotidienne qui est complexe.
Après deux ans et tout ce que j’ai dû jouer, je suis content de voir l’acteur que je suis devenu. Sans prétention, je pense que je n’ai fait que progresser. Je me sens beaucoup plus fort et autonome qu’avant.
Cela a donné de l’inspiration pour les auteurs, qui confrontent désormais mon personnage à des choses extrêmes. C’est très gratifiant. Et en plus, je m’éclate !
Avez-vous d’autres projets en tant que comédien, en dehors de la série ?
J’ai effectivement des projets qui sont en création en ce moment, d’autres en pourparlers, qui verront le jour dans l’année en cours.
Mais j’ai l’habitude de ne pas aborder ces sujets-là tant que ce n’est pas acté ! Même si je n’ai pas du tout envie de quitter Demain nous appartient, j’ai le désir de me confronter, à côté, à d’autres histoires et d’autres personnages.
Qu’en est-il de votre prochain album, quatre ans après Odyssée ?
Il est prêt, c’est imminent. Un premier titre sortira avant la fin de l’année. Ça me met en joie, car j’avoue que ça m’a beaucoup manqué ! J’ai pris le temps de peaufiner cet album.
Le fait que j’ai beaucoup travailler sur mon côté acteur ces dernières années a fait bouger ma manière de faire de la musique. Je n’avais pas envie d’ignorer cette nouvelle facette. Même si on va me retrouver, je suis allé ailleurs.
Quels sujets aviez-vous envie d’aborder à travers ce nouvel opus ?
Je me suis toujours raconté dans la chanson, notamment sur cette quête d’aller vers soi. Cet album est sur le lâcher-prise et l’acceptation de qui on est, avec sa part d’ombre et de lumière, sans chercher à être quelqu’un d’autre, ou même meilleur.
C’est peut-être mon âge (44 ans, ndlr) qui me permet de me dire aujourd’hui : “Écoute, tu es bien comme tu es“. C’est bien aussi d’assumer son authenticité.
Le coup de coeur de Télé 7 ce soir
Était-ce compliqué de trouver du temps pour la musique ?
Je vais être honnête, ça a demandé une petite logistique, oui. Le tournage de Demain nous appartient se tenant à Sète, les allers-retours prennent beaucoup de temps, sans parler du rythme fatiguant.
Mais je suis un bosseur, j’aime être dans l’action. J’ai trouvé la bonne façon de faire. Ça ne va pas être évident au moment de la sortie de mon titre, entre la promo et la tournée, mais ça s’organise en amont.
Quoi qu’il en soit, je préfère être un artiste en action avec des projets, qu’attendre que les choses arrivent.